Une peinture “hors cadre”

Du 17 au 24 septembre 2025

Louis Chabaud – Un regard hors normes : une peinture libre et essentielle

– Peinture et sculpture –

Retrouvez-nous le samedi 20/09 pour la visite guidée de l’exposition et rencontrez Paulette, Fanny et Emmanuel Chabaud

« Je ne suis ni naïf, ni savant. Je peins comme je vis : à ma manière. » – Louis Chabaud
Louis Chabaud occupe une place à part dans le paysage artistique français. Loin des académismes, comme des tendances passagères, son œuvre échappe aux étiquettes faciles. Trop singulière pour être rangée dans l’art naïf, trop instinctive pour être rattachée aux écoles de peinture moderne, sa démarche relève d’un geste profondément personnel, libre et poétique.
Autodidacte par choix, enraciné dans la terre provençale mais ouvert à une forme d’universel, Chabaud construit depuis les années 1970 une œuvre cohérente et bouleversante. Il peint ce qu’il connaît : le quotidien, les gens simples, les paysages familiers — mais toujours transfigurés par une vision intérieure. Ses personnages sont comme sculptés dans la couleur, ses scènes vibrent d’une intensité émotionnelle qui dit l’essentiel sans jamais trop en faire.

Une peinture « hors cadre »

Louis Chabaud ne cherche pas à séduire, ni à suivre un chemin déjà tracé. Il invente son propre langage pictural, fait de formes stylisées, de perspectives fausses mais expressives, de couleurs franches. Il peint comme on raconte des histoires, dans un rapport direct au monde et à soi.
Cette exposition met en lumière cette dimension hors normes :
Une œuvre née en dehors du système académique,
Un peintre qui ne s’est jamais conformé aux codes du « bon goût »,
Un art brut dans l’âme, mais maîtrisé dans le geste,
Une liberté assumée, revendiquée comme seule fidélité.
Redonner sa place à la marge
À travers une sélection d’œuvres emblématiques, cette exposition invite à reconsidérer les marges comme des centres : ce que certains ont vu comme « naïf » ou « provincial » devient ici un acte de création pure, viscéral, nécessaire. Louis Chabaud ne suit pas les chemins balisés de l’histoire de l’art ; il les contourne pour mieux tracer le sien.