Paysages, Roches et Montagnes

Signes de l’aube

Johanna Perret et Flavien Louis

Du 13 janvier au 10 mars 2024

Vernissage le samedi 13 janvier de 13h à 17h en présence des artistes

“(…)Les signes de l’aube sont imperceptibles, ils appartiennent à un espace-temps si tenu qu’on pourrait les comparer à une « apesanteur temporelle », suspendue entre deux mondes. Dans cette exposition, il est question de cheminement, de matière et de lumière. Ce n’est ni le jour, ni la nuit, mais une itinérance entre les deux, l’un signalant l’autre.

Signes de l’aube est le croisement du travail de deux artistes ayant des préoccupations communes et un même rapport à leur environnement : la montagne.(…)”

Entrée libre

Johanna Perret

©mona.mil_photography
“Le travail de Johanna Perret prend en charge tout à la fois un héritage historique, un savoir-faire affirmé et un ancrage contemporain par le biais du détournement. L’essentiel réside peut-être dans le choix d’un temps d’exécution long à une époque de vitesse, de zapping et d’hyperactivité. Par ce mode de fonctionnement, elle installe une pratique de la peinture de nature méditative. (…) Mais la séduction qui se dégage de ses œuvres n’est pas exempte de danger. L’ironie réside dans le jeu de faux semblants qui court-circuite l’impression insouciante d’un style fleuri pour reproduire l’horreur et fait naître des gaz polluants un sentiment de transcendance.”

Pièges et mirages ( extraits )
Claire Viallat, 2018
Version  intégrale sur  : www.courte-line.net/pieges-et-mirages/

Flavien Louis

Né en 1986, Flavien Louis vit depuis treize ans en Haute-Savoie à 1300 mètres d’altitudes sur le bord du massif des Aravis.

La pratique de Flavien Louis s’intéresse à l’image d’archive : photos d’anonymes, gravures, précis scientifique et zoologique. Ces fonds sont les bases d’un vocabulaire iconographique, qui une fois détournés, fractionnés, agrandis, recomposés, redessinés, multipliés ouvrent un champ de compositions et de variations poétiques.

De part son lieu de vie, aujourd’hui ses questionnements s’orientent davantage vers des problématiques tournées vers le paysage montagnard. La place du minéral, de la trace humaine dans l’espace alpin devient un motif récurant dans ses créations. Le caillou mu par la main humaine qui devient signifiant sous forme de cairn ou de mur.

Son travail artistique se positionne également de plus en plus entre les arts graphiques et la scénographie, que ce soit pour des compagnies d’opéras ou pour des installation artistiques.